Depuis quelques années, l’Ain est devenu une destination très prisée des touristes du fait des nombreux endroits idylliques qu’il possède. Ses nombreux châteaux forts le rendent encore plus célèbre que jamais.
Le château de Bouligneux
Il n’a jamais été vendu depuis 1306 jusqu’à nos jours. Le château de Bouligneux a connu deux périodes de construction. La première était au début du 14e siècle, tandis que la seconde au début du 17e siècle.
Girard de La Palud a construit la forteresse primitive à partir de 1306 pour renforcer son autorité sur une parcelle dont il a été inféodé par le sire de Thoire et Villars, Humbert IV. Ce château se compose d’un corps de logis qui s’ouvre sur la cour et de quatre tours reliées entre elles par des courtines. L’une de ces tours est un donjon. L’accès au château est fermé par un pont-levis qui l’isole de la terre ferme.
Au 16e siècle, la forteresse échoit par le jeu de successions à un cadet. Cependant, il la transforme en tant que sa résidence. Les travaux sont marqués par l’ouverture de grandes fenêtres à meneaux sur le lac et concernent notamment « le vieux logis ».
Jean de La Palud voulait poursuivre l’œuvre que ses parents a commencée au début du 17e siècle. Il a donc décidé de transformer le château original en lui donnant l’apparence d’un élégant château Louis XIII. Pour cela, il a augmenté la surface habitable sur la cour intérieure et a utilisé la pierre dorée du Beaujolais pour atteindre son objectif. Il a supprimé le chemin de ronde et a mis en place des remparts ceinturant l’édifice. Il a également remplacé l’ancienne galerie de bois et l’escalier à vis par une galerie sur portique à arcades en plein cintre.
Le château de Bouligneux présente aussi des décors peints intérieurs très raffinés. Cependant, il n’en reste que certains vestiges dans la chapelle. Parmi eux, la représentation des saints patrons de Jean de la Palud et de sa femme Gabrielle Damas de Thiange. Il s’agit donc du saint Jean Baptiste qui porte un agneau et de l’archange Gabriel qui est richement vêtu. Quant au plafond, il est peint en ocre rouge et est égayé de petits motifs en ocre jaune. Une frise de rinceaux végétaux d’où émergent des angelots se développe au sommet des parois.
Le vieux Bourg de l’Abergement-Clémenciat
C’est un site médiéval se dressant sur la commune de l’Abergement-Clémenciat, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le département de l’Ain. Au 21e siècle, il ne reste plus du château que des ruines. À l’heure actuelle, les restes des murs d’enceinte du 14e siècle que les Chabeuillois ont bâti sont encore là.
Trois éléments se dressent dans ce château : une butte et deux plateformes. Au nord se trouve une butte artificielle, ayant une forme circulaire et domine d’environ 6 m de hauteur une plateforme. Accolée sur le côté sud de la butte, cette dernière mesure 70 x 50 m. La seconde plateforme se situe au sud-est du site et occupe la surface restante. Ce qui la différencie de la première plateforme est sa forme en croissant.
Le château fort de Trévoux
Caractéristique des châteaux forts du 14e siècle, le château de Trévoux est très apprécié pour l’esthétisme de sa tour. En effet, elle a une forme octogonale et sa bichromie de pierres dorées et de pierres blanches s’inspire du décor des fortifications de Constantinople vu par les seigneurs lors des croisades.
Étant la demeure du seigneur Trévoux, ce château servait également de lieu de vie aux officiers responsables de l’administration du territoire. En d’autres termes, c’est le lieu du pouvoir de la châtellenie et le relais de l’autorité seigneuriale.
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